21 avril 2008

16:02
une partie de la surface est lissée convenablement lorsque tourne en nuées une infinité probable. une hémisphère alors s'ouvre, tremble, tremble encore, sourde, ne se referme pas. paramètre à prendre en compte: toute la concavité fait autorité ici maintenant. sauf que les râclements reprennent, plannéité exigée, graves égalisés, cailloux au service d'un rien rétif. consentent à s'éloigner au prix d'un jeu: celui d'un mensonge imminent et d'une forte pression.

15:21
volutes sourire aux lèvres écrasées en coincement vertébral. une impossibilité de s'échapper des rouages. la rencontre s'effectuerait pourtant si il n'y avait dans l'air une sorte d'élasticité empêchant. il y a effectivement tromperie sur les étages: aucun ne mérite son nom, les échanges se produisent, mais constamment à côté, aucun contrat finalement n'aboutit. le délai imparti pour chacune des tâches (pépiement compris) aurait pourtant tendance à s'élargir. il semble nécessaire de susciter les forces de base. de frotter toute l'architecture démobilisée.

15:08
vite vite noter la référence quand écrase le sens de la circulation. bec ouvert formant incise mise régulière mais aucune tenue sur la longueur. plier, déplier, plier, déplier. le dehors de tout ça, parce que monophonique, penche un peu. ronflement rétractile, semblant de paix. en réalité un seul indice concourt à le faire entrer dans le soupçon: il détecte une sorte de dissonance, toujours le moment particulier de la défaite des données entrantes. tout redescend en température. une tulle grise s'obstine: l'ambition cellulaire de pénétrer partout.

12 avril 2008

12:31
une gangue couine en effectuant des tours incorrects. l'autre utilise sa gorge absorbante, ininterrompue légèreté. le réveil s'est fait pourtant par fissures insistant le long d'une matrice. les feuilles se rattachent les unes aux autres. enfin travailleuses, industrieuses et indifférentes les directions sont seules. un changement de niveau, une déclivité brutale, dans du bois vient délimiter la transparence et l'horizon de cette gangue. elle ne résiste que très peu à l'attrait des pistes, vire de gauche tente de maintenir d'assez loin une cohérence, renonce.

8 avril 2008

18:34
au long cours deux barres l'une contre l'autre, deux barreaux parallèles et qui pourtant produisent leur propre hurlement. le sablier rejette une substance d'urgence à laquelle il est impossible de répondre, ou alors en léger différé. une grille métallique n'arrête pas de recouvrir le sol vibre par particule. recouvre le plat et laisse un souffle parfois. épuise l'entièreté du diamètre, c'est ça.

7 avril 2008

21:46
alors fin ténu fin. à chaque respiration c'est comme toute la pierre qui s'immobilise. il y a une antenne, oui? par hasard, le canal est ouvert et ce genre d'évènement est rarement possible, d'autant que tu le tapes deux fois de suite mais avec assez de fermeté, aussitôt le paysage se replie et attend. tu mais tu peux avoir aussi des déploiements soudains. chuchoté: je crois deviner que leur position est stratégique. une fin d'été la lourdeur et le nombre d'étoiles incalculable, oreille bourdonnante de silence et la colonne. dépendent des calculs.

19:06
tu vas rire tout recommence. c'est maintenant des bruits de bouche, de celle délicate - et aussi qui renifle. pas renâcle. renifle quelque chose qui coule. assez molle, lascive même il y a l'entrouverture et un bombé quand au dessus ça coule. entrechocs. dos-à-dos toujours dans ce bercement à-la-va-comme-je-te-pousse, épaule contre épaule et parfois la hanche. dans ce qui est très grand aussi - ça coule encore - remonte tout collé vraiment tout collé, tout le long collé. de semelle à cheveux collés, remonte, redescend, monte, descend. il est alors absolument impossible de creuser quelque chose ici. et tout simplement parce ça se referme, inattendu, ça se referme sur une sorte de langue. une grande langue éclabousse, salive, salée, lascive, je l'ai dit déjà. tout ricanement a disparu.

13:51
sursaute pendant l'embarquement. chute fine, rebord discret chuinte contre une longueur pétrifiée. quelques milliers de mains sont affairées au bureau, moins de bras sont nécessaires, mais enfin quand on compte les doigts il y a beaucoup de travail. la pulpe semble attirée par des légers creux (qui sont en fait trous si leur extrémité s'intéresse d'un peu plus près). il y a aussi la prescience de leur incurvation: 1: les bords géométriques fidèles. 2: le regard inversé épidermique. 3: une onde absolument séduisante. 4: enfin l'enfoncement et le rejet tout aussi indifférent. le tout dans un clapotis tout à fait banal et sur cette longueur dépassant les capacité d'un ferry ou d'un cargo. maintenant une cale empêche l'entrée.