19 mai 2010

10:25
une incertitude vague. aucun sol n'est prévu, sauf loin. s'immiscer est perdurer.

10:17
lignes ascendantes mêlées, tremblent. une opacité abattue régulièrement, des pales, l'écart divisent n'importe quel espace.

11 mai 2010

14:44
rouleau extensible tenu à partir d'un point. occupation obstinée des volumes frais. quand il y a crochet il y a faille.

13:15
adhésion des limites sur les parois. trop sombre, permission aux ramures de s'imposer telles que. l'attente glisse au sol lent balayage.

14 novembre 2009

15:53
décrochés traversant une paroi verticale. les noms se reposent, sont flous. la réitération ne permet pas de longer, mais creuse. ainsi d'une gouttière.

9 novembre 2009

19:45

inclinaison de la jauge. plusieurs rubans laqués reviennent au sol. arrachement saccadé d'une partie de l'air. à peine plus bas ce qui grésille ralentit.

6 novembre 2009

11:17

de multiples sphères s'évanouissent assez rapidement. à côté serait une forme de la douceur. poser l'outil est une solution. quelques instants après il y a une source. les lignes, en fait des filets.

19 septembre 2009

15:34
les cornets mentent, ils sont recouverts d'une plaque vert-de-gris. le bec ne se calme pas. ganter les tables n'est pas inutile, quand l'attente est grêlée. reprise d'une zone blanche dans des filets rétrogrades.

27 août 2009

08:40
certains ressorts fabriquent une baie sans distinction. rasant, un métal est proche. deux parts articulées s'éloignent. la nécessité d'une aimantation est indiquée. les mouvements font volte-face.

08:26
transformation des herbes en concentrations ponctuelles. plus près, l'effet de brouillage est continu. à hauteur moyenne les avancées rentrent en collision. une humidité démarre et se retrouve pincée. étalage des risques sur une surface amère.

26 août 2009

14:38
chaque grain est fondu. sous les goulots et en arrière un poids subsiste. l'huile sombre ne s'écarte pas, ainsi tout freinage est inutile. à l'intérieur des marche-pieds, les rayons traînent. une attente ramassée ne se pose pas.

25 août 2009

11:37
deux blocs se maintiennent autour de l'axe entier malgré la nuit. ce qu'il en reste est invisible. les gouttes d'eau sèchent en pente forte. entre l'emportement et l'adresse, des multiples coques sont différentes. ce n'est plus la peau, mais un bois au sol qui court. les miettes ralentissent de force et juste devant.

10 juillet 2009

11:06
petites avancées vertes et jaunes se faufilent à travers ce qui est plaqué. intervalles irréguliers et sombres avec tentatives d'extension très près du socle. à force d'inertie, la lumière se découvre en éclats soudains. une façon de se préciser sans s'identifier à la ligne montante. malgré les apparences, aucune rotation dans ce périmètre, aucun déplacement effectif.

8 juillet 2009

6:46
une intensité sans arrière-plan décline. explosion sans rendement, le manège est installé. malgré des tentatives plus pressantes, le sol reprend sa forme initiale. les cordes ont produit un agencement qui ne tient pas. le reste n'est pas de la poussière, plutôt la partie souterraine du flou.

6:31
quelques à-coups secs parmi les lointains ondulés. de biais cela donne un aplatissement des micro-intervalles, mais qui restent souples. des frottements ressemblent à une attente. une tension en bois impose son rythme et autour seulement cela devrait craquer, mais peu. dans un périmètre à peine plus large, les nids gravitent, entrainant une imperceptible réduction des perspectives.

22 mai 2009

14:16
cônes multipliés puis se divisent accrochent d'autres disques. les arêtes présentent un creux impossible à réchauffer. l'espace entre à l'intérieur est calme. les repères étendent la surface courent au devant de ce qui les heurte. la fine trace est servie.

18 mai 2009

17:33
plate-forme que des alvéoles prolongent, virages multi-directionnels, tâches plus claires autour du fourmillement détecté. préférer la stupéfaction incolore. cependant revenir se mettre en opposition de phase, obligation alors d'accorder.

17:19
nervures rétractées entre elles. tâche de fond de la gravité, c'est à cet embranchement que s'accrochent les filets. assurance des devants pris pourtant entre deux parois. un souffle allonge. les traits annoncés n'apparaissent finalement qu'éclairés par la bande. rechercher le mur et son double.

13 avril 2009

14:45
révolution ténue tandis que des rayons refusent le centre. chaudement tourne velours limpide. ce transvasement est impossible car seule la lumière passe. la proximité de l'atelier se mêlerait à peine. les cliquetis restent longs, recherchent des opacités, seuls en retour de la place calme.

12 avril 2009

12:50
versus le long d'un rouleau, les éléments rétamés persistent. puissance de cagibi à l'intérieur duquel les ressorts. la surface d'une pelle et la contiguïté de ce mouvement, vert-de-gris. à l'endroit précis de l'axe, intensité maximum sitôt atteinte, retour. creusement effectif derrière la multiplication des machines. alors accroc unique.

28 mars 2009

11:23
velours à alvéoles dans chaque un retour global pourtant lointain. partiellement tronqué ce qui s'accroche semble fibreux comme un nervosité expansée. formulation par chocs répétés et abandons successifs. ouverture des clapets, départs. espace quotidien murs cuisinés, empilements en cascades. ne revient que ce qui est sourd.

24 mars 2009

14:02
déposition de crêtes chaulées, ahurissement. angle embrassé aléatoire, mais peu à peu canalise deux ou trois directions n'empêchent pas l'extrême limite ni se pencher aux bords. tout recule vertical instantanément et érafle. invraisemblable retrait analogique rapporté à la falaise. les projections se logent, la moindre anfractuosité.

11 mars 2009

21:49
comme de loin un refroidissement ou dans un tunnel des plastiques mous se rétractent. c'est-à-dire que le crépitement les ouvertures sont rondes à intervalles parfaitement irréguliers. cette recette ne marchera plus sauf à prendre une grave tangente. dire surface à granulométrie faible soutenue par un socle sombre.

21:41
brassées larges, impunément réglées sur soi. courant le long d'elle rattrapant un sanglot. blocs calés sur des lignes à part une reconfiguration floue. transfert comme écoute. un rail est suivi d'un autre, à côté. pendant que calme ce basculement.

19 février 2009

(ralentissement/pause car une vie arrive, merci de vos lectures)

28 janvier 2009

10:57
nuée passagère révolution des voix de gorges. appel de bois par intermittence, flux tendu de fibres claires, règlement au final rouge. ensuite, un écho au sol à moins que ce ne soit pas du tout vertical. mémoire d'une mécanique en route engluée vite, sirop transparent lent et à-coups retenus. le sol rend vraiment bien ce don plastique.

24 décembre 2008

14:41
les reflets fantômes s'approchent quand les ouvertures se ferment d'emblée. retrouver une rumeur, c'est accéder encore: quelque chose de pelucheux. une surface vient à l'autre, mais par des petits points, devenant des trous.

22 décembre 2008

19:47
de travers les murs s'obscurcissent au dessus et c'est beaucoup plus souple. chaque petite écaille hachée, pareil que le rebord, recourbée. de plusieurs point à la fois, parvenir à attendre. mille courbes par la bande.

11:00
ouvert et coudé, par intermittence renvoie sa respiration empêchée et chaque fois grandit. jumelé avec ce qui part. inaptes dans la traversée, quelques essais se transforment en coulée. une meule décide de tout ici. reste à savoir ou à chercher quel axe ferait se rejoindre ce qui grignote tout en haut et le point de départ à crocs, malgré le velours en nappe, évidement.

21 décembre 2008

10:31
autrement plus calme, semi-sillon renversé. déboucher dessus avec constamment un paquet de lattes. les restes sont éparpillés, retrouvent une forme après seulement un passage. très doucement, mais par à-coups, une grande pression. les anneaux arrivent, permettent l'ouverture, transpercent plusieurs couches à la fois, du vert au tendre. mais tout tourne autour claquement assez sec.

20 décembre 2008

22:44
chapelet de rayons, envoyés en différé. chaque piège se révèle plus creux, une alvéole après l'autre. souffle rapide, tapis roulant extrêmement dévalorisé à cause du temps. l'idée est d'admettre le jaune, son incrustation malgré les rires et malgré l'huile aussi. régulièrement il y a resserrement, strangulation, tandis que le bois renvoie à un autre bois. petite ironie des occasions.

17 décembre 2008

20:26
filaments, téguments, facilité des charges contraires. cependant qu'un départ s'organise, le contrepoint est l'horizon. à partir de là, les offrandes s'instituent: qui une surface vertical, qui ce qui dégoutte, qui revient de loin et repart, qui marche plutôt parcimonieusement, et raccords.

20:15
rassemblés comme aimantés, alors qu'au fond, une raclure. cesse immédiatement, reprend, cesse. un point d'ancrage tourne. le métal révèle le bitume, le bitume, le métal. (prendre patience au loin). qui a dit que la lumière à ce moment-là était aveuglante? il y a bien eu de la poudre, des plongées réticentes et toujours une surface dont on dit qu'elle "pose difficulté".

19 novembre 2008

11:32
efforts autour de mécaniques tremblantes jet de métal au loin le continu. comme respiration mais passant le balai. ah ah sur plaques de velours, volonté de clore. au bord indique le centre, et ceci est valable aussi à d'autres endroits. pourtant aucune indication de travail en cours : en haut peut-être de légers replats, une inclinaison à peine perceptible dans le soleil. et beaucoup de poussières ici aussi. il est quasi impossible d'atténuer la surbrillance. arrêter les micros rafales.

11:21
en cercle avance périmètre découpé humide. il y a retournement des feuilles et réflèchissement inavoué. une invisibilité arrive quelque fois : c'est le même cercle, plus opaque, avec parois imbriquées convexes, elles-mêmes en rotation lente et de la rosée dessus. superpositions extrêmement dures, écartèlement définitif, aviation radicale jusqu'à la racine de la peur qui épluche. la verticalité repousse des limites en cavalcade, cognée à ce qui s'essaie aux parois. juste alvéole parce que ça rebondit.

2 novembre 2008

15:57
discret retournement à l'intérieur des bords. les sillages sont l'épaisseur de la surface, y avancent ensemble. ce qu'on perçoit n'est pas ressemblant, à peine un reflet nuageux. il est aussi possible d'appréhender une forme particulière d'écume, un devenir humble et une patience tremula. ils persévèrent, à travers cette passoire, échappent à l'écho terrible...

28 octobre 2008

11:42
claques nombreuses précisent l'inertie. entourée d'une plaque chaude et en même temps souple, elle se regarde par un seul œilleton. c'est l'inverse qui se produit alors : mise en couleur annulée, torsion difficile, horizontalité parfaite. rythme au dehors, au dedans, au service d'une forme d'hibernation. qui parle de soulagement?

11:17
sable serpentant entre petits disques. les filets sont ténus au moment pile où on les croisent. une patience répète, balayée, remplacée par des rails pérennes. substitution pourtant efficace, écrasement, moment de coulures. l'insistance finit par creuser une habitude à double battant. quelque chose pourtant subsiste, en parallèle, plutôt sombre.

22 octobre 2008

11:49
douceur oubliée du métal, rebonds aérés. comme pour la porosité, il n'y a pas possibilité de concentration, mais éparpillement : lignes fines verticales, agglomération en moyenne, tassement des unités, et un fond étroit. ce qui n'empêche nullement de larges plis de venir en transparence modifier quelques données considérées comme acquises. presque silence tassé à chaque pas.

11:30
couverture totale et petites paraboles de bois interdites de choc. paroxysme aussi presque immobile en équilibre de pression autour. recherche sans pause, continuée. l'auto-alimentation de la verdure persiste. on ne sait pas où tout tombe, à moins que ce ne soit entre des particules déjà éprouvées, beige à blanc, à noir, de même taille. au moment où la confusion submerge, dans l'attente, à force d'être là, chaque élément se distingue. par en dessous seulement, intermittence des rondeurs, arches urgentes, se dissipent.

23 septembre 2008

10:36
joyeuseté plusieurs sources se demande si factice. babils droite gauche rapides aident en situation ici. ritournelle sort de la glue de temps en temps alors parfaite. sinon comme citerne, ou engrenage, et de loin en loin des bretelles. à part à hauteur d'oiseau, chaque strate fige quelque chose noir. bref sondage débouche conduit muet instant puis les vannes replient verticale (à part mugissement doux rien).

10:23
par step grandissant sombre où matière tournante produite par ses parois aussi sourdes que. circulatoire arrière fond toujours plus arrière encore rabattus pourtant des angles subsistent. une question à nouveau (à combien de?) ce serait l'indice d'une paroi pleine. ou l'inverse convexe ressort et tire à soi la nappe-route. du coup attente déclenchée. humidité pérenne entoure idée de l'extérieur aussi fine élastique. graves coups d'inchangements.

2 août 2008

13:20
plus que grondement incrustation précédente qui revient par attention décuplée menace grandissante. prend sur tout c'est-à-dire à peine le temps comme écrasée par ce qui est retors tourne abat couvre pas complètement urgence. repasse comme plat alors, repasse par réalité sur le côté. il en reste mais comme déposé dans la nature de ce qui est déjà en fuite là. grossier découpage réitère.

11:53
avant bras en nombre jetés contre, en même temps myriades de petits points n'en devenant pas. chacun d'eux se prend et opère une translation complètement mouillée. au cas où revenir au centre tu trouves le même, au-dessous et au-dessus d'eux: crinière, hypothèse d'une éponge assez dure, un murmure blanchâtre. plus ou moins régulièrement, de tout petits fouets verticaux. deux rondes bosses collées l'une à l'autre clignent unique. (cela dit comme balise).

27 juillet 2008

11:40
filandreux roulement par en dessous comme ouverture, prévenance et franchissement. application de l'attente quand grognement bref. (deuxième couche de patience) des syphons à chaque instant ou pour tout dire each élément de la surface. filandreux encore, c'est-à-dire un seul linéament pas secondé autour. ou alors quand ça arrive l'intégralité est remonté d'un cran. avoir le choix entre bois, ferraille et soufflerie. indices mollesse.

22 juin 2008

19:49
en continu soubassement à force de ramifications moment du rameau all autour. les proportions se respectent seulement à la condition d'émettre leur propre lueur. se professionnalisent à chaque élément achevé. super fine jaillissante courte en courbes au centre desquelles. tu sais qu'elles ressemblent à des voix ? leurs chants persillent la reality monobloc. incidence calculée en moulure fissa.

19:26
tapote en grandes enjambées. la puissance se retient de façon régulière pas d'écart de même. valsent becs pistons touche de terreau. quand la piscine tue une couleur, soupçon de boitement. à chaque cintre vertical des tentatives avortées de camouflages. le paysage n'est qu'une suite de remorques dont l'une, rouge, tremble d'un essieu. il n'y a rien à faire. convocation de la clarté acoquinée avec le point d'orgue. dépose des gravillons contrecarrés. un triple filet trébuche.

3 juin 2008

12:54
super vague hachurée en éléments laiton s'arrêtent à chaque créneau. fâcherie des poudres blanches, grises s'éparpillent récupérées flottantes dans une autre pièce. ici semble se nettoyer à grands jets avec transparence liquide. affirmation des sas (roulement à bille, trace de gazon, percement inoxydable, manivelle de résistance). contre toute attente le bois perce par cerclage éparpillé et voltage excédent.

1 juin 2008

11:50
l'espace est frais à angle droit lumière jaune blanc des vitres coulure. en quelques mètres une régularité s'estompe siffle un grand geste recouvre à peu près les éléments escamotés du paysage gaufré par endroits, saupoudré à d'autres. des rayons (moyeu - gomme - gravité), n'arrêtent pas de déloger, extraire, faire tournoyer encore. à ce moment la nacre se mêle de chair.

00:45
mais ça râcle perd tout de suite de l'intensité creuse en paquets soit dans l'air soit entre l'étendue la plus dure et celle qui se laisse tout simplement caresser. au final approchement réduction immédiate des soupirs. en cale ils restent sur la paroi pour les déloger une tension de surface. le semblant d'animation vient des axes qui bougent peu, et l'un en fonction de l'autre évidemment.

00:28
la tranche ne permet pas tout de suite une entrée, aussi certaine frayeur (apogée de quelque chose) rebute. des traînées filent une impatience vient les chercher comme autant de jouets en métal ininterrompu. l'amplitude sèche magnifique attend pour au final se déjouer. il y a des pointillés tournants. d'un côté une gravité joue sur deux tableaux, de l'autre des courbes aller et retour dévient. au sol une double verticale irrigue. toutes ces machines persistent quand enfin le courant s'amoindrit laissant un liquide sourdre.

27 mai 2008

02:12
percute deux voix en billes. alors relevé un signal au milieu. gousse dense moquette d'huile. la bouderie ne tient pas plus longtemps s'effrite cause fermeture et adhésion. l'idée qu'un moteur puisse drainer la route fait office de remplacement temporaire. il y a aussi un phénomène de chauffe pratiquement impossible à juguler sauf quand une sorte d'ivresse contourne. de retors à rotors. ce serait une part apparente de l'écoute.

25 mai 2008

10:49
alarmes de saison s'ajoutent à : matelas sombre. par répons chaque étage est preuve de l'existence du suivant et ainsi de suite. quand tout arrive au sommet les rythmes s'intensifient c'est-à-dire que deux se rejoignent ne s'ajoutent pas prolongent un troisième. en alvéoles sèches autour est mécanique avec becs. nerveusement le mur du fond s'éloigne mais revient scandé. un plastique chaud coule partout fermeture des paupières lentes. il est interdit ici d'imiter les saccades.

10:30
lourds tuyaux auréoles blanches surfaces tassées mais une ligne plutôt claire court sur l'ensemble. elle draine filaments aigus se prenant en entier chaque fois trappe sourde. le velours gagne rabattu malgré la joyeuseté qu'elle tente. puis relayée par les cages de tout côté. la cerne renonce, s'éloigne, vient s'appuyer. aidée en tournant vite les semelles justes ou une sorte de porcelaine réglée. dans du coton aussi les paramètres se modifient, ou complètement tordus en calme méticuleux. une boîte existe par grincements.

17 mai 2008

23:36
des milliers d'aiguilles transpercent ce qui est à proximité. tapis formes en cavités carré angle -ulaire -uleux contraint énorme craquement alvéolaire balayé choc. rentré en sécurité par appel mousseux. une parabole prend la fuite et derrière verticale un tissu bref. en résumé un avant-plan se refuse à saillir, un fond lâche chute, la largeur sépare en germe, une viscosité ricane mais lentement. tandis que c'est de cristal dont il est question, calme-toi.

13 mai 2008

11:35
construction imitation en quatre fois creux et montant essai. ce qui fait d'une base un point précis de retour ce sont les écarts et les plaques leurs coins fendus. de même, à grande vitesse il est possible de voir. une opération d'assèchement à angle droit. cassée. refaite. recommencée. stoppée. ouvre au centre une brèche pourtant n'entame rien. revient se placer à l'origine pour un autre tour. passer de l'une à l'autre c'est glisser.

23:46
énorme touche dégouline clape. manipule une grotte close un plafond froid tente une seule approche. réveil tremblement comme marche sur les petites arêtes parce que au loin un tube jaune risque de glisser sans frein. profondeur du rail établissant des rapports difficiles: c'est-à-dire encore plus petites. cette fois entonnoir, certaine rupture et accélération. les surfaces admettent de s'éclairer les unes après les autres, mais seulement après un temps de babillage. froisse termine en divisant. arrache le reste.

12 mai 2008

23:22
parties décavées. se presse accentué des lames de bois avec possibilité de verrouillage pratiquement. le gaz se situe dans le bureau saute par-dessus fenêtre. une caresse une atténuation une caresse. l'anneau passe et chapelets (deux) dont un écrase l'autre après sans toucher. voiles tendues en guise de signale erreur de programmation. contre contre plaqué vernis toque. plus qu'anneau roue cette fois sans échange une complicité s'élabore. filaments si régulier fait une liste, rapproche, distante. sinon rien ne ressort, sature, abouche, explose peu, re-croise mais dans la peau, crée un frisson épais, rigolade sous vide.

7 mai 2008

01:03
légèreté trille à rebrousse verte jaune plantée en terre pas longtemps pourtant élit domicile. soudain coque dédoublée claque sans ternir le reste étalé en niveau gris lente lave. rebond sec à l'entrée, jeune pousse accroche ventre à terre ne te retourne pas avant que courbe, tendon, à extrémité longue souffle plus craquèle (carrelage comme proposition d'angle). interruption du tout en fréquence unique brève. inertie, aux épaules seulement. construction par lignes fines descendantes.

2 mai 2008

22:11
grosse couche de machinerie colonisée de près. plus fort un tournis croit correspondre. ils sont plusieurs en réalité. tu dis qu'à certaines fréquences un style se dégage. fouette tournicote répète s'écrase. quelqu'un a déjà vu une roue à aube se déplacer? avancer dans une herbe qui pousse à l'envers? cœur de bois métallique pense avoir une place légitime. mais ce n'est pas à cette échelle que se continue l'affaire, c'est bien plus grand (tressée et recoupée en suspension réelle). clipée sur la route, peut-être creusée, qui sait, mais à chaque fois comme un dos cognée comme un retour élastique et qui pourtant casse les côtes et sur les côtés oui, de chaque, deux plateaux verticaux qui s'avancent l'un vers l'autre dessinent une voie par circuit intégré. comment appelle-t-on une dent de la roue? et pourquoi obstrue-t-on maintenant la membrane verticale? il a suffi d'attendre elles sont tombées dans le piège et aussitôt tout à fait intelligible, on s'y croirait.

21 avril 2008

16:02
une partie de la surface est lissée convenablement lorsque tourne en nuées une infinité probable. une hémisphère alors s'ouvre, tremble, tremble encore, sourde, ne se referme pas. paramètre à prendre en compte: toute la concavité fait autorité ici maintenant. sauf que les râclements reprennent, plannéité exigée, graves égalisés, cailloux au service d'un rien rétif. consentent à s'éloigner au prix d'un jeu: celui d'un mensonge imminent et d'une forte pression.

15:21
volutes sourire aux lèvres écrasées en coincement vertébral. une impossibilité de s'échapper des rouages. la rencontre s'effectuerait pourtant si il n'y avait dans l'air une sorte d'élasticité empêchant. il y a effectivement tromperie sur les étages: aucun ne mérite son nom, les échanges se produisent, mais constamment à côté, aucun contrat finalement n'aboutit. le délai imparti pour chacune des tâches (pépiement compris) aurait pourtant tendance à s'élargir. il semble nécessaire de susciter les forces de base. de frotter toute l'architecture démobilisée.

15:08
vite vite noter la référence quand écrase le sens de la circulation. bec ouvert formant incise mise régulière mais aucune tenue sur la longueur. plier, déplier, plier, déplier. le dehors de tout ça, parce que monophonique, penche un peu. ronflement rétractile, semblant de paix. en réalité un seul indice concourt à le faire entrer dans le soupçon: il détecte une sorte de dissonance, toujours le moment particulier de la défaite des données entrantes. tout redescend en température. une tulle grise s'obstine: l'ambition cellulaire de pénétrer partout.

12 avril 2008

12:31
une gangue couine en effectuant des tours incorrects. l'autre utilise sa gorge absorbante, ininterrompue légèreté. le réveil s'est fait pourtant par fissures insistant le long d'une matrice. les feuilles se rattachent les unes aux autres. enfin travailleuses, industrieuses et indifférentes les directions sont seules. un changement de niveau, une déclivité brutale, dans du bois vient délimiter la transparence et l'horizon de cette gangue. elle ne résiste que très peu à l'attrait des pistes, vire de gauche tente de maintenir d'assez loin une cohérence, renonce.

8 avril 2008

18:34
au long cours deux barres l'une contre l'autre, deux barreaux parallèles et qui pourtant produisent leur propre hurlement. le sablier rejette une substance d'urgence à laquelle il est impossible de répondre, ou alors en léger différé. une grille métallique n'arrête pas de recouvrir le sol vibre par particule. recouvre le plat et laisse un souffle parfois. épuise l'entièreté du diamètre, c'est ça.

7 avril 2008

21:46
alors fin ténu fin. à chaque respiration c'est comme toute la pierre qui s'immobilise. il y a une antenne, oui? par hasard, le canal est ouvert et ce genre d'évènement est rarement possible, d'autant que tu le tapes deux fois de suite mais avec assez de fermeté, aussitôt le paysage se replie et attend. tu mais tu peux avoir aussi des déploiements soudains. chuchoté: je crois deviner que leur position est stratégique. une fin d'été la lourdeur et le nombre d'étoiles incalculable, oreille bourdonnante de silence et la colonne. dépendent des calculs.

19:06
tu vas rire tout recommence. c'est maintenant des bruits de bouche, de celle délicate - et aussi qui renifle. pas renâcle. renifle quelque chose qui coule. assez molle, lascive même il y a l'entrouverture et un bombé quand au dessus ça coule. entrechocs. dos-à-dos toujours dans ce bercement à-la-va-comme-je-te-pousse, épaule contre épaule et parfois la hanche. dans ce qui est très grand aussi - ça coule encore - remonte tout collé vraiment tout collé, tout le long collé. de semelle à cheveux collés, remonte, redescend, monte, descend. il est alors absolument impossible de creuser quelque chose ici. et tout simplement parce ça se referme, inattendu, ça se referme sur une sorte de langue. une grande langue éclabousse, salive, salée, lascive, je l'ai dit déjà. tout ricanement a disparu.

13:51
sursaute pendant l'embarquement. chute fine, rebord discret chuinte contre une longueur pétrifiée. quelques milliers de mains sont affairées au bureau, moins de bras sont nécessaires, mais enfin quand on compte les doigts il y a beaucoup de travail. la pulpe semble attirée par des légers creux (qui sont en fait trous si leur extrémité s'intéresse d'un peu plus près). il y a aussi la prescience de leur incurvation: 1: les bords géométriques fidèles. 2: le regard inversé épidermique. 3: une onde absolument séduisante. 4: enfin l'enfoncement et le rejet tout aussi indifférent. le tout dans un clapotis tout à fait banal et sur cette longueur dépassant les capacité d'un ferry ou d'un cargo. maintenant une cale empêche l'entrée.

28 mars 2008

23:48
sourdement raclant les graves du fond. épaisse, l'activité s'est vue réduite à une seule strate. essaye de terminer en entonnoir, pourtant, avant, il y eût une mélodie: il s'en est fallu de peu que l'on puisse y croire. d'autant que l'urgence nous a rattrapé bien maladroitement, par à-coups disséminés et heurts malades. en attendant, une couche d'humidité sur herbe grasse prend les choses en main: étouffe ses propres enchaînements. en coupe, les bords ne veulent pas se toucher, ils auraient même tendance à perler lentement - débords que la gomme absorbe, renie, soutenue par les ressorts de la fiction. amplifier est le maître mot, écrasement immédiat, indifférence de droite et de gauche. le minuscule bouge.

23 mars 2008

10:26
des plaques de métal vissées en forts tuyaux. chaque éléments du paysage est aspiré dedans. ainsi les vagues peuvent se retrouver enrôlées. tout comme la digue. le ciel. et l'avion. dans cette usine, toutes les vapeurs toxiques ne sont pas rejetées dans la nature. le système de ventilation se veut particulièrement performant. tout ce qui n'est pas nécessaire à la fabrication de l'espace est ré-injecté dans notre propre organisme. à plus ou moins long terme, notre perception s'en trouve modifiée: nous finissons par nous croire partie intégrante de ce qui nous entoure.

02:05
l'atelier ne s'arrête pas: il est toujours utile de façonner au delà des limites humaines, il est question ici de limer le temps. pour s'accorder à toutes ses dimensions, il est nécessaire de dévoiler sa juste forme en creux ou non. ce n'est pas que le tour manque, c'est que la rigueur exige l'échec.

01:50
les voix ont menti. elles font circuler toute la détermination rabattue. l'air est expulsé par la concentration. alors que précédemment, en fantôme la paume avait épousé le précis, des droites (c'est vrai bien troublées) augmentent considérablement et une verticalité se révèle de justesse.

01:18
deux plus les quatre roues: la fine pellicule trébuche. le jour: ses frottements mangent le son. la grande mâchoire du ciel a produit un trou dans le petit matin. la légère surface de rosée sur les grains gris bleus de la route, appuyée par un doux hurlement, cela recommence. plus brutalement, les mêmes choses adviennent. la méthode est celle de l'encerclement du périmètre. les avancées subtiles, discrètes. et ça recommence. manger le son. attendre, dans une peur quasi désossée, revient. liaison de la langue: tendre vers le monstre son bras et regarder ailleurs. il arrive, mange encore le son. moindre les influx vibratoires, plus grande une appréhension des instants. plus l'attention se porte, plus les surfaces sont planes. ce n'est pas amoindrir la gravité. c'est tenter de se reposer. un manège vient. se déplace. la tranche du métal complexe est dévoilée dans un mouvement tournant sur un axe vertical. tout dedans permet de verrouiller et d'amortir. accessoirement de rendre beaux des instants fonctionnels. ça, c'est quand on a apprivoisé ce qui gronde, malgré les coupures. la signalétique. impossible de s'y rendre à pied. mouvements de recul d'une certaine catégorie de la matière: échauffement des autres parties. le fond approche ce n'était pas prévu autour d'une forme en apnée.

21 mars 2008

08:07
chacune des eaux petites, cristal, humide. trainée qui dure longtemps et descend, occulte les petites. les petites qui pourtant se cognent ne sont pas calmes. jouent et s'énervent ne sachant que glisser. dans les sifflantes la ligature est présente. elles sont séparées et pleines de compression.

07:51
au centre: cliquetis. les voix n'arrivent pas à être désincarnées. elles se déplacent très près. autour de la surface plate est traîné un monceau de feuilles qui elles ignorent leur déplacement. où il est question aussi d'un emballage dont chaque face a contenu avant (au moment où celles-ci avaient une tenue d'ensemble). chacune est constituée de deux parois rainurées et entre elles en ondule une troisième pendant qu'un motif court dessus mais pas complètement. impératif de déplacement. ne pas se laisser prendre, il pense être le point de mire car émis à partir de lui-même: un faux pneuma, à force d'écouter. aussi, le fait de craquements opportuns se cachant derrière l'aplatissement de la route, repris par le ciel (je dirais appuyé par le ciel). les parties humides se laissent recouvrir, la surprise émet des galets, eux-même provoquent une propriété de l'air. ce dernier acquiesce mais finit par être pris dans des tuyaux métalliques. qui à leur tour etc.

00:37
l'espace ouvert dans l'attente de l'écoute reste vacant. c'était pourtant la mer dont j'avais besoin. pourquoi les images sont transparentes? la perspective de la fenêtre entame le processus de dessication. un bateau est loin. début - stop - pourtant en silence plein d'un présent proche qui glisse et vide, d'un son dont je suis le centre. le suis. décalage: suivre est aussi fuir est aussi filer.

15 mars 2008

11:20
roucoule tout le temps la grille s'ouvre. une sorte de printemps s'ajointe à la ménagerie motorisée. la cage est plutôt mélancolique ces jours-ci, le calme bouquet s'affole au contact de la terre. après un peu de temps (cela se compte en secondes) l'humidité s'infiltre. de "roucoule" à "glougloute", il n'est que le temps d'inspirer. en vérité ce sont des soufflets, mais ceci est secret comme toutes ces choses qui se cachent en voile de fond: les envolées rondes et régulières, les marches de béton froid, le ballast apeuré, autant de retournements seconds. cailloux contre cailloux, bec et bec, des gens travaillent ici.

10:07
de toute façon, sous l'eau la petite marche au début, à l'eau, sous l'eau. c'est par fenêtres que le train passe. passe pas vraiment longtemps. une pelletée de terre ondule. à la base du mât, un ponton oscille. que dirais-tu d'une voix enfermée dans un sac à la gorge prise les oreilles bouchées. retenir l'avion qui cogne aux carreaux s'effrite hulule sec. sans ça, l'herbe est sur les côtés, ainsi se désagrège le bitume. rapport de vitesse des manivelles entre les éléments ensachés, crève une bulle de plus en plus grave. malgré les coups réguliers de l'air qui arrive cette fois de dos, il y a quelques traits qui claquent nettement, mais ça retient. tentative de saturation, au contraire, désir de sillon. décalages des bifaces en alerte.


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